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Au moins quatorze civils, dont des élèves, tués dans une attaque au Burkina Faso

Le pays, frontalier entre autres du Mali et du Niger, est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait environ 750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 janvier 2020 à 16h43, modifié le 05 janvier 2020 à 10h46

Temps de Lecture 2 min.

Le 14 novembre 2019, lors d’une patrouille militaire dans le nord du Burkina Faso.

Au moins quatorze personnes, dont sept élèves, ont été tuées, samedi 4 janvier, par l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un car dans le nord-ouest du Burkina Faso, selon un bilan provisoire annoncé par le gouvernement.

Trois cars transportant 160 passagers sont partis de la localité de Toéni pour rejoindre la ville de Tougan samedi matin. L’un des cars a « sauté sur un engin explosif improvisé », selon le communiqué signé du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou. « Le bilan provisoire fait état de 14 morts parmi lesquels sept élèves et quatre femmes », selon le communiqué, qui fait état également de « dix-neuf blessés dont trois graves ». L’âge des victimes n’a pas été dévoilé dans le communiqué.

« Les blessés ont été immédiatement évacués au centre médical avec antenne chirurgicale de Tougan pour recevoir des soins médicaux appropriés », selon la même source. « Le gouvernement condamne fermement cet acte lâche et barbare qui vise à mettre à mal le moral des populations », selon le communiqué.

Des sources sécuritaires avaient fait état samedi du même bilan, sans toutefois préciser le nombre d’élèves tués. Selon l’une de ces sources, les « collégiens tués » regagnaient la localité où ils faisaient leurs études après avoir passé les fêtes de fin d’année en famille.

L’attaque n’a pas été revendiquée jusqu’à présent.

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750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015

Cette nouvelle tuerie de civils survient onze jours après le massacre d’Arbinda, dans le nord du pays, la veille de Noël. Trente-cinq personnes, dont 31 femmes, avaient été tuées, ainsi que sept militaires, lors de l’attaque de la base militaire puis de la ville. Le groupe djihadiste Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) avait revendiqué uniquement l’attaque contre la base militaire, sans évoquer les victimes civiles.

Les Burkinabè avaient suivi 48 heures de deuil national en hommage aux victimes de cette attaque, la plus meurtrière qu’a connue le pays depuis le début des violences djihadistes il y a cinq ans.

Comme ses voisins sahéliens le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait environ 750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015. Le Nord et l’Est sont particulièrement touchés. Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.

Les attaques avec des engins artisanaux, débutées en août 2018, se sont multipliées depuis. Mardi, dans une adresse télévisée à la Nation à l’occasion du Nouvel An, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, a assuré que la « victoire » sur le « terrorisme » était « certaine ».

Le Monde avec AFP

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