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Cameroun: une série de cambriolages dans des administrations défraie la chronique

Qu'ils s'agissent de ministères à Yaoundé ou le siège de la plus grande organisation patronale à Douala, les malfrats ne reculent devant rien. Des cambriolages qui étonnent et interpellent plus d'un.

Une vue aérienne de Yaoundé, au Cameroun (image d'illustration).
Une vue aérienne de Yaoundé, au Cameroun (image d'illustration). COLIN DELFOSSE / AFP
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Avec notre correspondant à Yaoundé, Polycarpe Essomba

L'un des cambriolages les plus spectaculaires est intervenu il y a à peine deux jours. Dans la nuit du 7 au 8 juin, l'immeuble flambant neuf de la Direction générale des impôts, situé en plein cœur de la capitale Yaoundé, a été la cible de visiteurs peu orthodoxes.

Le ministre des Finances qui en a fait l'annonce a indiqué dans un communiqué que « plusieurs bureaux avaient été saccagés dans la quasi totalité des onze étages de la tour principale ». Une source policière proche de l'enquête a révélé que des tonnes de documents avaient été emportés et plusieurs autres effets précieux détruits. L'opinion publique incrédule se demande encore comment cela a pu se produire dans un tel édifice réputé ultra-sécurisé, qui plus est à un jet de pierre de l'un des principaux commissariats de police de la ville.

On apprend alors qu'un autre cambriolage s'est déroulé dans un autre lieu sanctuarisé, cette fois à Douala, au siège du Gicam qui est la plus grande organisation patronale du pays. Son président a annoncé que des bureaux avaient été éventrés. Et là aussi des documents emportés et plusieurs dégâts matériels constatés.

Que cherchent donc ces malfrats ? À l'évidence, pas de l'argent mais la volonté de faire disparaitre des documents qui pourraient être préjudiciables pour certains, constatent de nombreux observateurs.

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